Après une nuit agitée, on a l’impression que nos neurones sont en grève. Une étude a démontré qu’effectivement, le manque de sommeil ralentirait le cerveau. Explications.
Le sommeil est un élément primordial à ne pas négliger pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme. En ce sens, Nature Medecine a publié une étude révélant que le manque de sommeil ralentit les activités des neurones.
Les conséquences sur le fonctionnement des neurones
Des chercheurs de l’université de Tel Aviv en Israël ont mis l’accent sur l’influence du manque de sommeil sur l’activité cérébrale. Les scientifiques soulignent l’observation du disfonctionnement de l’activité électrique des neurones dans une situation de manque de sommeil. Les neurones sont parasités par des ondes cérébrales lentes similaires à celles correspondant au sommeil. Ce processus est ainsi à l’origine de la réponse cérébrale faible.
Ces conclusions ont été obtenues à l’issue de l’observation de l’activité cérébrale de 12 volontaires durant une semaine par les scientifiques. L’expérience a ainsi englobé l’analyse de l’activité électrique de 1 500 neurones. Après une nuit entière sans dormir, l’activité cérébrale des volontaires a considérablement baissé. Les neurones les plus touchés sont notamment ceux responsables du langage, de la compréhension orale ainsi que de la mémoire, entre autres.
Mal dormi ? Ne touchez pas au volant
Il ne faut en aucun cas sous-estimer son état de fatigue quand on veut prendre le volant. Les scientifiques qui ont mené l’étude rappellent qu’une conduite en situation de manque de sommeil est tout aussi dangereuse qu’une conduite en état d’ivresse. Si jamais un obstacle fait irruption sur la route, le processus cérébral d’analyse qui est réduit à cause de la fatigue affaiblit les réflexes du conducteur. Il ne possède pas l’agilité d’appuyer sur le frein avant l’impact.