C’est en 1920 que la télémédecine a été appliquée pour la première fois. Il s’agit d’un procédé de consultation à distance, lequel a été mis en place pour que la médecine soit accessible à tous.
En 2016, Oberbruck, un village d’Alsace, a expérimenté la télémédecine, en mettant en place un système de consultation par visioconférence. À titre de rappel, il n’y avait à l’époque aucun médecin sur place. À travers ce cabinet médical virtuel, un médecin d’un site voisin a pu prendre en charge les patients, via un ordinateur e-consulte. Dans ce cabinet, le médecin qui apparait sur l’écran est assisté d’une infirmière qui est vraiment présente.
C’est plus ou moins le même système avec les Consult-Stations ou cabinets de télédiagnostics. Il en existe à Roanne. Ils ont été mis en place afin d’accroitre la surveillance des patients chroniques et pour que les diagnostics puissent être rapidement établis.
Le but de la télémédecine est de faire en sorte que patients et médecins puissent échanger facilement et rapidement. La loi « Hôpital, patients, santé et territoire » de 2009 donne une définition légale à la pratique. La télémédecine est ainsi définie par la loi comme « une forme de pratique médicale à distance utilisant les TIC ».
La télémédecine a intégré les projets de politique publique à l’échelle nationale. Nombreuses sont, en effet, les zones dans lesquelles le désert médical règne ou celles où les professionnels de santé manquent encore cruellement. Aujourd’hui, on tente de développer un projet pour mettre en place un cabinet de télémédecine, spécialisé dans la rétinopathie diabétique. Force est de constater qu’il n’y a pas encore suffisamment d’ophtalmologues. L’expérimentation du projet est déjà en cours. Des orthoptistes se chargent des clichés de la rétine, qui seront ensuite transférés à des ophtalmologistes.