Gabriel Wahl, psychiatre et pédopsychiatre, nous révèle le portrait détaillé de l’hyperactivité. Découvrez ses explications pour mieux comprendre ce trouble méconnu, mais très fréquent chez les adultes.
L’activisme fait partie des principaux symptômes de l’hyperactivité. L’un de ses signes annonceurs est le fait de ne pas arriver à prendre du repos. Les hyperactives se laissent déborder par plusieurs tâches qu’elles veulent réaliser simultanément. Elles s’ennuient facilement, mais n’arrivent pas toujours à venir à bout des mille et une tâches qu’elles entreprennent.
L’ « hypercogitation » est un autre symptôme de l’hyperactivité. Elle se caractérise par une constante affluence d’idées et de pensées qui causent souvent des maux de têtes. Cet état est très éprouvant et la personne se noie constamment dans ses pensées désordonnées.
L’impatience fait partie intégrante des symptômes de l’hyperactivité. L’hyperactive ne veut traiter que les choses à faire au moment présent. Cela amène souvent à tout traiter à la dernière minute, même les choses importantes qui requièrent de la préparation, comme les examens.
Les émotions de l’hyperactive sont instables et parfois démesurées. Un seul mot de travers suffit à causer un drame, ce qui n’est pas toujours facile à vivre pour l’entourage.
Les troubles du sommeil constituent un caractère fréquent que vivent les hyperactives. Leur sommeil est souvent qualifié de « vespéral ». Autrement dit, elles se couchent tard et trouvent difficilement le sommeil. Le réveil est également éprouvant. Le somnambulisme est même observé dans certains cas. Leur sommeil est lié aux activités de leur cerveau, ce qui explique les troubles et l’agitation durant la nuit.